Encore un poème de Gabiel Franceschini sur l'une de mes images.
Merci à lui pour son talent...
Si différentes en apparence,
Et si pareilles dés le réveil,
Quand la nuit tant de véhémence
Portaient les rayons du soleil.
Si tout en fleurs un soir d’été,
Si tout en pleurs les jours d’hiver,
Si tout en joie d’avoir été
Et si plus rien, quand de travers.
Tant de douceur à l’extérieur,
De suavité et de tendresse,
Tant de questions à l’intérieur
A en rejeter nos caresses.
Avis compendieux d’oxymore,
Qu’on a besoin de décoder,
Du premier jour jusqu’à la mort,
A même s’en inféoder.
Pages de livres trop implexes
Pleines de cris et d’épigrammes
A vous donner quelques complexes
Quand ce n’est là qu’une anagramme !
Poison violent, assez souvent,
Beau placebo à tous nos maux,
Allégorie d’air et de vent,
A ne jamais trouver les mots ;
Mais vrai cadeaux de notre vie
A ne pas pouvoir s’en passer,
Moments choisis de nos envies
A n’en jamais avoir assez !