Le voile s'impose !

Le voile s'impose !
Modèle VANESSA
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Fossoyeur de talents, juste gratuitement,
Pour n’avoir pas compris les bienfaits de la pluie,
Sans savoir du binaire en jouer autrement,
Voulant nous faire aimer, leur ciel bleu de l’ennui.
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Amputé du bon sens, croyant que pour mille ans ;
Ils dompteront le monde en ayant les tuyaux,
Qui relient nos cerveaux de New York à Milan,
Pensant qu’on n’a plus rien au fond de nos boyaux.
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Pauvre dégénéré, convaincu de tenir,
Le contenu des livres en détenant le plomb
Qui fond des linotypes, en parlant d’avenir.
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Tu as déjà en toi, d’absence de passé,
Les vers qui te tueront, toi pour qui un violon,
Un pinceau, un stylo, sont des mots dépassés
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Et pour qui la culture, autre que digitale,
Aurait tous les travers d’une faille hiatale.
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Mai 2016
Poème de Gabriel Franceschini
Comme on les a parquées, depuis la nuit des temps
Dans des champs d’herbes folles où pousse de l’ortie,
Comme on les a privées, d’été et de printemps,
Ne leur donnant jamais, leur billet de sortie ;
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A ne jamais les voir comme l’un d’entre nous,
A même avoir douté qu’elles aient eu une âme,
A les avoir voulues toujours à nos genoux,
On les a mises à part, en les traitant de femmes.
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A avoir toujours cru qu’on nous les a données
Que pour notre plaisir et contenter nos mains,
Comme propriété que l’on peut aliéner,
Sans voir qu’elles étaient nos survies de demain,
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En les habillant d’or, pour les mettre à nos bras,
En les déshabillant, pour nous faire plaisir,
On se conduit tels ceux, qui hier à l’Alhambra,
Leur ont mis des niqabs pour masquer leur désir,
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En ne les regardant rien que comme des ventres
A nous donner des fils, pour notre descendance
Et en ne sentant pas qu’elles sont l’épicentre,
Du tremblement de terre où déjà tous on danse,
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Nous passons à côté de notre survivance,
En n’imaginant pas ce qu’elles ont à donner,
Nous laissons là passer notre dernière chance,
Qu’on puisse encore ici, un jour nous pardonner,
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D’avoir nié que l’homme a seul mangé la pomme …
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Mai 2016
Poème de Gabriel Franceschini
Modèle Méla Niiy
Poème de Gabriel Franceschini
Demain, chez ceux-là même, où on se croyait libre,
Où la démocratie, se dit dans les étoiles,
Ils seront les premiers, à imposer le voile,
Prétextant, on ne sait quel mauvais équilibre.
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Ce n’est pas que le cul les gène plus que ça,
Ou que la vue d’un sein les mettrait mal à l’aise,
Mais c’est tout simplement, que demain sur vos chaises,
Ils vous voudront tranquilles, à rester en deça.
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Nous ayant ainsi mis, sous tente à oxygène,
Prisonniers des filets tendus par l’algorithme,
Ils pourront même alors, modifier tous nos gènes.
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C’est de tous temps le rêve, où se perdent les hommes,
De vouloir des galères en imposer le rythme
Et d’interdire aux autres un arbre où est la pomme,
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Voulant de thaumaturge, aller vers le démiurge !
Avril 2016
Rien que pour toi ce seul poème,
Pour nos nuits tout en fantaisie,
Pour ces préludes, que tu aimes,
Aux rimes de ma poésie ;
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Pour ta bouche qui se fait mienne,
Pour tes mains sur tous mes chemins,
Pour mes caresses et puis les tiennes
Et ton parfum d’ambre et jasmin.
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Pour tous ces moments de désir,
Pour tes frissons de chair de poule,
Avant qu’arrive ton plaisir,
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Pour cette vraie petite mort,
Après la fin de cette houle,
Où dans un cri, tu me dis : « More ! »…
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Février 2016
Poème de Gabriel Franceschini
Moi je n’ai jamais eu besoin
Pour te rappeler que je t’aime
D’avoir besoin de Valentin
Pour te le dire en un poème.
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Tu le vois bien tous les matins,
Dans mon bonjour, dans mon regard,
Quand sous ton rire libertin,
Mes mains partout, sur toi s’égarent.
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Tu t’en rends compte chaque soir,
Dans l’acuité de mes envies,
Ne se voulant pas d’ostensoir ;
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Et s’il te faut cet alibi,
Pour mettre du sel dans ta vie,
Crois-moi j’en suis tout ébaubi
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Et je t’invite au restaurant,
Pour rentrer ainsi dans le rang …
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14 février 2016
Poème de Gabriel Franceschini
modèles : Sophie et Patrick
J’aime ces nuits de tendres gestes,
Tous ces moments pleins de douceur,
Ces instants où n’ayant plus d’heure,
Se vit l’amour et puis le reste.
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J’aime ces belles découvertes
Epanouies par le désir,
Où se partage le plaisir,
Dans des cachettes entrouvertes.
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De simples mots en à-propos,
Se voulant n’être que caresses,
Des soupirs comme des promesses,
A vous émoustiller la peau.
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Et ces affluences inconnues,
Ces noues fertiles et généreuses,
Qui n’étant qu’à demie peureuses,
Voudraient déjà se sentir nues.
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J’aime ces terres à défricher,
Ces sillons qui restent à creuser,
Toutes ces roses à iriser,
Sans vouloir les effaroucher.
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J’aime ces nuits de volupté,
Ces chatteries, satin et soie,
A supprimer tout quant à soi,
Afin d’aimer et s’en conter …
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Février 2016
Poème de Gabriel Franceschini
Modèles, Carry et Deamon