EN AVOIR OU PAS…

Poème de Gabriel Franceschini

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Quand on n’a pas grand monde, en haut là au balcon,
Que même rembourré, en soixante-dix B ,
On est petit garçon, comme tous ces acons
A quille bien trop plate, à vous en inhiber.
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Quand aucun ne se perd dans votre décolleté
Et qu’en petit bateau, même de la dentelle
Ne fait de vos deux seins que des monts de piété,
Ne pouvant les confondre, avec des turritelles.
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Il ne faut surtout pas crier à l’injustice,
Tant être planche à pain, a bien des avantages,
Comparés aux horreurs de cent D en natice
Ne donnant pas envie d’aller au tripotage.
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Ne vous a-t-on pas dit, que de petits tétons,
Seraient bien plus sensibles et qu’on ne dira pas,
Que c’est bien grâce à eux et que c’est par piston,
Que pour votre carrière, ils ont servi d’appâts.
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De plus, rassurez-vous, car au moins, avec l’âge,
De par la gravité, ils n’iront pas tomber,
Jusqu’à votre nombril, en un triste voyage,
Payant la chirurgie, à bien les radouber,
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Et pourquoi ne pas voir aussi ces aléas
De n’avoir jamais eu droit à un nipplegate,
Où un de vos nibarts, en quelque alléluia,
Aurait pris le départ d’un de leurs starting gates.
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Voyez-vous les Birkin, les Portman, Longoria,
Celles qui malgré tout de leurs beaux œufs au plat,
Nous ont fait fantasmer aux sons de leurs arias,
Pour elles maintes fois, on s’est vu raplapla,
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Tant c’est dans notre tête, qu’on se fait une fête …

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Avril 2015
Photo :Patrick Wecksteen modèle Emilie